0-2-4 roues : comment partager la rue?

Aujourd'hui, dans Le Devoir, on expliquait la situation tout à fait exceptionnelle des étudiants de l'Université de Sherbrooke. En effet, ils peuvent, au frais de leur université, prendre le transport en commun gratuitement! Ce projet clairement avant-gardiste, permet de libérer les routes des automoblistes et permet aussi d'éviter la construction d'un nouveau stationnement.

Il est fabuleux de constater qu'enfin, il y a quelqu'un qui met ses culottes et qui établit un précédent pour non seulement diminuer les gaz à effet de serre et la pollution qui s'y rattache mais aussi à pertmettre une meilleure circulation dans la ville. Tout le monde semble bien heureux de la situation, tant l'association des étudiants qui voient les frais de ses membres diminuer de 200$ par session que la STS qui ne perd pas de sous mais qui félicite la visibilité que cela donne à la compagnie et à la ville. Il est évident que l'Université doit débrouser 850 000$ par année pour cette mesure, mais en contre partie, elle augmente beaucoup son nombre d'étudiants venant de l'extérieur de Sherbrooke.

Bref, cette mesure semble tout à fait approprié et permet la libération des routes pour un meilleur partage de celles-ci. On se demande ce qu'attendent les universités de Montréal pour en faire autant. On se doute bien, en revanche, que c'est le financement qui leur fait défaut; nos institutions ont déjà de la difficulté à maintenir les services en place.